La déclaration de principe commune fournit une feuille de route pour la santé mentale

La déclaration de principe commune fournit une feuille de route pour la santé mentale

—Ottawa, ON, 28 août 2017—

L’Association des psychiatres du Canada (APC) se réjouit que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se soient mis d’accord sur une déclaration de principe commune sur les priorités partagées en matière de santé, rendue publique plus tôt cette semaine. L’APC voit la déclaration commune comme une feuille de route qui façonnera l’organisation, la prestation de services, la gestion et le rendement du système de santé mentale.

L’APC reconnaît le rôle de premier plan joué par la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, dans l’élaboration, réalisée en étroite collaboration avec ses homologues des provinces et des territoires, d’un cadre de 10 ans qui met l’accent sur l’amélioration de l’accès aux services de santé mentale et de traitement de la toxicomanie.

« Jumelée aux 5 milliards de dollars annoncés par le gouvernement fédéral dans le budget de 2017, la déclaration commune jette les bases d’une collaboration étroite entre les gouvernements, la psychiatrie et d’autres fournisseurs de services de santé, ainsi qu’avec les personnes qui ont une expérience directe de la maladie mentale et leur famille, dans l’objectif d’améliorer l’accès aux soins et l’état de santé des patients », a déclaré le Dr Renuka Prasad, président de l’APC.

Bien que l’APC appuie les trois priorités ciblant la collectivité établies dans la déclaration commune, l’accès aux services de santé mentale des patients hospitalisés, des patients externes et d’autres populations, plus générales, comme les adultes et les personnes âgées, doit être amélioré.

L’APC est heureuse de constater que la déclaration commune renferme des mesures du rendement et est impatiente de contribuer à l’élaboration d’indicateurs pancanadiens. De plus, l’APC appuie fortement l’importance de travailler avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis afin d’améliorer l’accès aux services de santé et l’état de santé des peuples autochtones.

En ce qui concerne la collaboration en cours, l’APC estime que l’accès aux médicaments d’ordonnance, en particulier aux personnes qui souffrent de maladie mentale et vivent dans la collectivité, est une question de politique importante, toujours non résolue.

« Il n’y a pas de santé sans santé mentale, et l’APC s’est engagée à veiller à ce que les Canadiens aient accès en temps opportun aux diagnostics et aux traitements de santé mentale dont ils ont besoin », a ajouté le Dr Prasad.

L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 5 200 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.

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