Les psychiatres se réjouissent de l’approche prudente à l’égard de la maladie mentale et de l’aide médicale à mourir

  • Next Post
  • Previous Post

Les psychiatres se réjouissent de l’approche prudente à l’égard de la maladie mentale et de l’aide médicale à mourir

—Ottawa, Ontario, le 14 avril 2016—

L’Association des psychiatres du Canada (APC) félicite l’engagement pris aujourd’hui par le gouvernement fédéral de soumettre à un examen plus approfondi les implications particulières des demandes d’aide médicale à mourir, lorsque la maladie mentale est la seule condition médicale invoquée.

« La décision d’adopter une approche plus réfléchie et moins précipitée pour étudier la question complexe de l’aide médicale à mourir et la maladie mentale est bienvenue, a déclaré le Dr K. Sonu Gaind, président de l’APC. L’absence de normes et de lignes directrices établies, conjuguée aux obstacles en matière de services de santé mentale et de traitements, rend vulnérables les personnes atteintes d’une maladie mentale et doit être prise en compte avant de donner accès à ces personnes à l’aide médicale à mourir. »

La législation sur l’aide médicale à mourir déposée aujourd’hui rétablit les articles du Code criminel qui avaient été invalidés par l’arrêt Carter c. Canada. Le projet de loi C-14 remet en vigueur les interdictions générales contre l’aide médicale à mourir mais crée des exemptions de poursuites, lorsque la demande d’aide médicale à mourir respecte des critères d’admissibilité particuliers. Ainsi, pour être admissible, le patient doit être affecté de problèmes de santé graves et irrémédiables, où la mort naturelle est devenue raisonnablement prévisible. Il est donc peu probable qu’une personne qui fait une demande d’aide médicale à mourir fondée uniquement sur la maladie mentale réponde à ces critères.

« L’engagement du gouvernement fédéral d’étudier l’aide médicale à mourir et la maladie mentale permettra une réflexion approfondie sur la manière de définir et d’évaluer les principaux concepts liés à l’aide médicale à mourir, comme le caractère irrémédiable, dans le contexte de la santé mentale, » fait remarquer le Dr Gaind. Dans certains cas, les distorsions cognitives, communes dans la maladie mentale, ont une incidence sur la façon dont le malade perçoit sa maladie et amènent celui-ci à considérer sa maladie comme étant irrémédiable. Il est également essentiel de fournir un accès adéquat à la gamme complète de services nécessaires pour prendre en compte les déterminants biologiques, psychologiques et sociaux du traitement des maladies mentales. -30- L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 4 700 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.

L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 4 700 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.

/ Non classé
  • Next Post
  • Previous Post