Pour obtenir des renseignements sur le traitement des plaintes s’appliquant aux médecins de votre province, communiquez avec votre collège des médecins et chirurgiens ou votre conseil des médecins provincial . Les plaintes doivent habituellement être formulées par écrit. Cous trouverez ci-après les modalités relatives au dépôt d’une plainte, les renseignements sur la personne-ressource de l’organisme approprié et le lien à d’autres renseignements électroniques.

Les psychiatres sont des docteurs en médecine, autorisés à pratiquer à l’échelle provinciale, qui ont terminé une formation agréée d’au moins cinq ans, après une formation de médecine générale de quatre ans. Après avoir réussi les examens et satisfait aux exigences de la formation, ils sont agréés comme spécialistes par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC), ce qui est obligatoire pour être enregistré comme spécialiste au niveau provincial. Au Québec, la Corporation professionnelle des médecins du Québec (CPMQ) dirige son propre programme d’agrément des spécialistes. C’est une exigence pour être reconnu spécialiste dans cette province, même si le médecin a reçu l’agrément du CRMCC.

Des autorisations spéciales peuvent être accordées aux Diplômés en médecine internationaux (DMI) par des organismes de réglementation professionnelle indépendants de ceux mentionnés ci-dessus, lorsque la formation et les compétences peuvent être évaluées et authentifiées localement.

Les exigences de la formation en psychiatrie sont établies par le Comité des spécialités du CRMCC. Les programmes de formation post-doctorale sont examinés et agréés régulièrement.

Certains psychiatres peuvent aussi poursuivre une formation additionnelle agréée dans un domaine de surspécialité comme la psychiatrie gériatrique, la psychiatrie légale, la médecine psychosomatique ou la psychiatrie pour enfants et adolescents. Au Québec, la CPMQ établit les exigences de formation pour les surspécialités.

Nombre de psychiatres ont une formation additionnelle, notamment dans les domaines de l’éducation, la recherche, l’administration, la planification de programmes, le plaidoyer et la gestion.

L’APC définit les psychiatres comme étant des médecins qui « améliorent la qualité de vie d’une personne en procurant une évaluation psychiatrique, un traitement et des soins de rétablissement aux gens souffrant de troubles psychiatriques afin de prévenir, de réduire et d’éliminer les symptômes et les incapacités subséquentes découlant d’une maladie mentale ou d’un trouble mental ». Le collège des psychiatres du Royaume-Uni, pour sa part, affirme que : « Les psychiatres sont informés et ont une compétence unique d’intégration de la médecine, de la psychiatrie, des neurosciences et des sciences psychologiques. »

Le psychiatre est avant tout formé comme un clinicien pour diagnostiquer et traiter les troubles mentaux de patients de tous âges, et leur prodiguer des soins continus. Les psychiatres sont des médecins des soins primaires, secondaires et tertiaires. Non seulement fournissent-ils des soins directs aux patients, mais ils font souvent office de consultants aux autres professionnels de la santé, comme les médecins de famille.

Les psychiatres travaillent dans de multiples cadres, dont les hôpitaux généraux et psychiatriques, les bureaux privés, les services de recherche, les centres de santé communautaires, les organismes sociaux ou le gouvernement.

Les psychiatres utilisent un mélange d’options de traitement, y compris des médicaments et la psychothérapie, selon les affections psychiatriques. Souvent, une partie du plan de traitement ou de rétablissement comprendra l’aiguillage ou la collaboration avec une gamme de services sociaux et de soutien.

Les psychiatres sont des médecins agréés qui ont eu une formation approfondie dans les causes, le diagnostic, le traitement et les soins continus des troubles mentaux. Leur formation médicale permet aux psychiatres de comprendre l’interaction entre les aspects physiques, sociaux et psychologiques des troubles mentaux. Cette formation leur permet également de prescrire les médicaments appropriés, de prodiguer des traitements psychothérapeutiques et de travailler avec les patients, surtout ceux qui souffrent d’affections chroniques ou épisodiques, à améliorer leur qualité de vie.

Selon la Société canadienne de psychologie : « La psychologie est l’étude des aspects biologiques, cognitifs, affectifs, sociaux et culturels du comportement, c’est-à-dire que les psychologues se préoccupent de la façon de penser, de ressentir et de se comporter des gens dans leur milieu physique et social. » Les psychologues appliquent leur formation à de nombreux domaines; certains se penchent sur le fonctionnement neuropsychologique du cerveau, d’autres, sur le comportement au sein des organisations. Les psychologues cliniciens titulaires d’un Ph.D. ont reçu une formation supervisée additionnelle, notamment en matière d’administration de tests psychologiques et de traitements de psychothérapie pour les maladies mentales. Les psychiatres collaborent souvent étroitement avec les psychologues aux soins des patients.

Le Canada compte quelque 4 770 psychiatres. Encore aujourd’hui, les demandes pour des services psychiatriques excèdent l’offre. Il y a pénurie de services psychiatriques adéquats dans de nombreuses régions, notamment dans les régions rurales et nordiques, même en Ontario.

En attente de ratios mieux documentés, l’Association des psychiatres du Canada soutient un ratio national d’un psychiatre pour 8 400 Canadiens, comme l’a déterminé une étude conjointe menée dans les années 1990 par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et l’Association médicale canadienne.

Toutefois, ce ratio ne tient pas compte des tendances sociales et démographiques comme une population vieillissante, la capacité de détecter l’apparition précoce de certains troubles psychiatriques, et les changements du taux de prévalence de certains troubles comme la dépression majeure. Il n’englobe pas non plus les besoins uniques de populations spéciales comme les enfants, ceux qui sont dans le système de justice pénale, et les personnes âgées, ni le nombre nécessaire de psychiatres chercheurs, administrateurs et enseignants.

Le ratio ne prend pas non plus en compte les changements de la nature des pratiques psychiatriques. Même au début des années 1990, les psychiatres travaillaient en moyenne 60 heures par semaine, souvent soit en milieu hospitalier, soit en pratique privée. Une étude de l’APC a conclu que les psychiatres plus jeunes travaillent moins d’heures et que les endroits de pratique varient de plus en plus, car beaucoup de psychiatres travaillent dans plusieurs cadres.

Enfin, le ratio ne tient pas compte non plus de la demande accrue de services psychiatriques résultant de traitements améliorés, d’une économie du savoir et de la déstigmatisation de certaines maladies mentales qui a incité plus de gens à obtenir un traitement.

Les psychiatres sont des docteurs en médecine, autorisés au niveau provincial, qui ont terminé une formation agréée additionnelle d’au moins cinq ans, après une formation de médecine générale de quatre ans. Après avoir réussi les examens et satisfait aux exigences de la formation, ils sont agréés comme spécialistes par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC), ce qui est obligatoire pour être enregistré comme spécialiste au niveau provincial. Au Québec, la Corporation professionnelle des médecins du Québec (CPMQ) dirige son propre programme d’agrément des spécialistes. C’est une exigence pour être reconnu spécialiste dans cette province, même si le médecin a reçu l’agrément du CRMCC.

Des autorisations spéciales peuvent être accordées aux Diplômés en médecine internationaux (DMI) par des organismes de réglementation professionnelle indépendants de ceux mentionnés ci-dessus, lorsque la formation et les compétences peuvent être évaluées et authentifiées localement.

Les exigences de la formation en psychiatrie sont établies par le Comité des spécialités du CRMCC. Les programmes de formation post-doctorale sont examinés et agréés régulièrement.

Certains psychiatres peuvent aussi poursuivre une formation additionnelle agréée dans un domaine de surspécialité comme la psychiatrie gériatrique, la psychiatrie légale, la médecine psychosomatique ou la psychiatrie pour enfants et adolescents. Au Québec, la CPMQ établit les exigences de formation pour les surspécialités.

Nombre de psychiatres ont une formation additionnelle dans les domaines de l’éducation, la recherche, l’administration, la planification de programmes, la représentation, la gestion, l’amélioration continuelle de la qualité et d’autres.

L’APC est l’association professionnelle nationale volontaire des psychiatres qui exercent au Canada. Ce n’est pas un organisme de réglementation, et l’adhésion est absolument volontaire.

Les principales activités de l’APC sont destinées à aider les psychiatres à se tenir au courant des meilleures normes de la pratique, à tenir à jour leur niveau de connaissances et de compétences, et à relever les nouveaux défis du domaine. Elle contribue à répondre aux besoins professionnels des psychiatres de diverses façons, dont la publication d’une revue scientifique (La Revue canadienne de psychiatrie), de guides de pratique et d’énoncés de principe, et l’offre de possibilités de formation continue.

L’APC revendique également des changements aux politiques publiques nationales afin d’améliorer l’accès à des soins et des services de qualité, de sensibiliser davantage les gens aux maladies psychiatriques et de les faire mieux comprendre, et d’accroître la responsabilisation au moyen d’un financement accru de la recherche et de meilleurs systèmes de collecte de données. L’APC collabore avec les organismes d’usagers et de santé mentale pour demander un plan d’action national sur la maladie mentale et la santé mentale au Canada. L’APC est membre fondateur de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale.

Tous les communiqués et énoncés de position de l’APC peuvent être consultés en ligne. Cliquez ici.

Pour des renseignements qui font autorité sur des traitements spécifiques (y compris la prescription de médicaments), veuillez consulter votre psychiatre ou votre médecin de famille.

En sa qualité d’organisme bénévole et en vertu des lois relatives au respect de la vie privée, l’APC est tenue de garder sa liste de membres confidentielle. Veuillez communiquer avec votre collège des médecins et chirurgiens ou votre conseil des médecins provincial.

Pour vérifier le permis d’exercer de votre psychiatre, vous devez communiquer avec votre collège des médecins et chirurgiens ou votre conseil des médecins provincial. Vous pouvez vérifier le statut d’un médecin en consultant le répertoire des Associés du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. La section des membres du Collège peut aussi confirmer l’agrément d’un médecin spécialiste en psychiatrie.