—Vancouver, C.-B., 2 octobre 2015—

Aujourd’hui, la première femme à siéger à titre de présidente du conseil d’administration de l’Association des psychiatres du Canada (APC) entre en fonction. Elle remplace le Dr Don Addington, qui occupait ce poste depuis 2009.

Tout au long de sa carrière, la Dre Forsythe s’est efforcée de combattre la discrimination et la stigmatisation entourant la maladie mentale, d’améliorer le système et de faire valoir que, pour les Canadiens, la santé mentale est tout aussi importante que le bien-être physique.

En tant que présidente du conseil d’administration, elle a l’intention de poursuivre dans la même voie. « Comme cliniciens, chercheurs et responsables des politiques publiques, l’APC et ses membres ont, je crois, la possibilité et le devoir de tirer parti de l’attention que l’on porte actuellement aux besoins des Canadiens en matière de santé mentale. Je suis honorée de prendre part à un travail d’une aussi grande importance. »

La Dre Forsythe a été présidente de divers conseils d’administration d’hôpitaux, de centres de soins infirmiers et d’organismes de santé mentale. En 2012, elle a reçu le titre de Distinguished Fellow de l’Association des psychiatres du Canada en reconnaissance de son travail au sein de l’APC et dans la collectivité en général. Ses activités cliniques et bénévoles ont également été honorées par des prix du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et de la Société canadienne de la schizophrénie.

Psychiatre communautaire à Saint John, au Nouveau-Brunswick, la Dre Forsythe est aussi enseignante en médecine, chercheuse-clinicienne et administratrice médicale. Pendant qu’elle assumera la fonction de présidente de l’APC, elle continuera d’enseigner aux étudiants et aux résidents en médecine en tant que professeure adjointe de psychiatrie à l’Université Dalhousie et à l’Université Memorial de Terre-Neuve.

L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 4 700 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.