Les psychiatres canadiens voient d’un bon œil les récentes promesses électorales en matière de soins de santé mentale

Les psychiatres canadiens voient d’un bon œil les récentes promesses électorales en matière de soins de santé mentale

COMMUNIQUÉ

À l’attention des directeurs de l’information, rédacteurs de chroniques santé, médecine et art de vivre

26 septembre 2019, Ottawa — Alors qu’approche la deuxième moitié de la campagne électorale fédérale, l’Association des psychiatres du Canada (APC) accueille favorablement l’engagement pris lundi par le Parti libéral du Canada d’accroître les investissements fédéraux en soins de santé, et, en particulier, sa promesse d’établir des normes nationales régissant l’accès aux services de santé mentale.

« Il est essentiel de suivre les progrès relatifs au temps d’attente, ainsi que les principaux indicateurs de résultats et indicateurs cliniques, pour améliorer la responsabilité et la transparence de l’ensemble du système de santé, promouvoir l’innovation, évaluer le rendement et mesurer l’effet des investissements du gouvernement », a déclaré la présidente de l’APC, la Dre Georgina Zahirney.

Depuis des décennies, les soins de santé mentale au Canada sont systématiquement sous-financés malgré le fait que le budget 2017 du gouvernement fédéral prévoyait 5 milliards de dollars sur dix ans pour soutenir les initiatives de santé mentale.

« La stigmatisation et la discrimination contribuent aux inégalités structurelles dans le système de soins de santé, parmi lesquelles figurent les disparités au chapitre du financement et de l’accès aux soins. Ces inégalités ont un impact profond sur la santé des 7,5 millions de Canadiens qui souffrent d’un problème de santé mentale, ainsi que sur l’économie de la nation. L’accès opportun et équitable aux traitements et aux soins de santé mentale appropriés, fondés sur des données probantes, est toujours loin d’être acquis », a ajouté la Dre Zahirney.

Plus tôt, dans la campagne électorale, les néo-démocrates et le Parti vert ont fait valoir la nécessité d’élargir la couverture des services de soins de santé mentale et de mettre en place un régime universel d’assurance-médicaments. Le Parti conservateur a promis d’augmenter de trois pour cent par année les transferts fédéraux aux provinces et aux territoires pour les soins de santé et d’investir dans les équipements de diagnostic. Ces engagements sont tous les bienvenus.

Les Canadiens ont droit à des soins centrés sur le patient, prodigués en temps opportun, pour traiter leurs problèmes de santé physique et mentale. Les personnes qui sont touchées par la maladie mentale sont préoccupées par l’accès aux soins et au traitement, et voteront pour le parti fédéral qui, selon eux, proposera le meilleur programme en matière de soins de santé.

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L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 5 200 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.

/ @fr, Communique