—Vancouver, C.-B., le 2 octobre 2015—

L’Association des psychiatres du Canada (APC) applaudit la promesse du chef du Parti libéral, Justin Trudeau, de négocier un nouvel accord sur la santé avec les provinces et les territoires, qui ferait de la santé mentale une priorité.

Les Libéraux ont annoncé qu’une fois au pouvoir, ils mettraient en place un conseil consultatif d’experts pancanadiens sur la santé mentale, qui serait chargé de guider la mise en œuvre des recommandations de la Commission de la santé mentale du Canada. En outre, un gouvernement libéral créerait de nouveaux centres d’excellence, spécialisés dans la santé mentale, l’état de stress post-traumatique et d’autres questions connexes, touchant les anciens combattants et les premiers intervenants.

« Il s’agit d’un engagement significatif pour les Canadiens qui souffrent de maladie mentale et de problèmes de santé mentale. L’approche holistique décrite par les Libéraux est à même de réformer substantiellement les systèmes et les services de santé mentale, qui sont depuis très longtemps les orphelins des soins de santé au Canada, déclare le Dr Padraic Carr, président de l’Association des psychiatres du Canada. »

Chaque année, une personne sur cinq au Canada est aux prises avec un trouble mental ou une maladie mentale, ce qui représente des coûts d’au-delà de 50 milliards de dollars pour l’économie.

Pour réaliser la réforme des services de santé mentale, le Parti libéral promet, dans son plan, d’utiliser une approche intégrée, afin d’assurer l’accès aux services de courte durée, l’aiguillage vers des centres de soins tertiaires, l’hébergement, les soins primaires, et la prise en charge communautaire et multidisciplinaire. Le projet de réforme des soins de santé mentale fait partie d’un investissement de près de 20 milliards de dollars, étalés sur 10 ans, que les Libéraux promettent de consacrer à l’infrastructure sociale.

L’Association des psychiatres du Canada est un organisme national qui représente 4 700 psychiatres et plus de 900 résidents en psychiatrie. Fondée en 1951, l’APC plaide en faveur d’un milieu propice à la prestation des meilleurs soins cliniques, à l’éducation et à la recherche.