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L’ENJEU
La profession psychiatrique est en mesure d’aider le gouvernement fédéral à améliorer les programmes et services en santé mentale offerts aux populations particulières sous sa gestion.Compte tenu des populations sous sa gestion, le gouvernement fédéral est souvent qualifié de cinquième plus grand organisme de prestation de soins de santé au Canada.
Il est possible que les psychiatres du Canada puissent aider à améliorer le rapport coût-efficacité des programmes et services de ces populations particulières et à améliorer leur santé
CE QUE LES PARLEMENTAIRES PEUVENT FAIRE
Profiter des vastes connaissances de l’APC et de ses efforts actuels pour améliorer les programmes et services et l’état de santé des populations sous la gestion du gouvernement fédéral (Premières Nations, Forces canadiennes, Service correctionnel, vétérans, GRC et fonction publique).- La Section sur la santé des Premières Nations de l’APC est le lieu de rencontre des psychiatres pour discuter des sujets liés à la santé mentale des Premières Nations.
- L’APC a récemment créé la Section des militaires et des vétérans et rencontré des représentants des Forces canadiennes pour discuter des façons dont les psychiatres peuvent contribuer au programme en santé mentale et appuyer la stratégie en santé mentale des militaires.
- L’APC appuie le thème général des recommandations du jury au sujet du décès d’Ashley Smith et a demandé au ministre de la Sécurité publique de procéder.
- Les psychiatres du Canada sont prêts à collaborer dans les domaines de la santé en milieu de travail et de la productivité des employés au sein de la fonction publique fédérale.
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L’ENJEU
Pour mieux évaluer le rendement des programmes et services en santé mentale du Canada, nous devons élargir la portée des indicateurs de santé et des données sur les dépenses en santé.Jusqu’à ce jour, on n’a pas encore adopté d’indicateurs en santé mentale qui puissent fournir une description claire du rendement du régime de santé mentale.
Lorsqu’il s’agit des dépenses au chapitre de la santé mentale, les seules données disponibles portent sur les soins hospitaliers.
Actuellement, il n’existe aucun indicateur sur les temps d’attente en psychiatrie à l’échelle provinciale et territoriale.
CE QUE LES PARLEMENTAIRES PEUVENT FAIRE
Par l’intermédiaire de la Commission de la santé mentale du Canada et de l’Institut canadien d’information sur la santé, le gouvernement fédéral peut jouer un rôle décisif en élaborant des outils plus efficaces pour mesurer le rendement du régime de santé mentale au Canada.- Des travaux importants ont déjà été entrepris dans le domaine des indicateurs de la santé (Commission de la santé mentale du Canada) et des dépenses au chapitre de la santé mentale (Institut canadien d’information sur la santé), mais on doit multiplier les efforts pour en faire une priorité.
- Les travaux relatifs à la mise au point des indicateurs en santé mentale en sont encore à leurs balbutiements.
- L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) possède des données sur les soins hospitaliers en santé mentale, mais peu d’information sur les dépenses en santé mentale en milieu communautaire.
- L’APC serait heureuse de collaborer avec l’ICIS à la création d’une base plus solide de données sur la santé mentale.
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L’ENJEU
Accélérer l’adoption d’innovations dans les programmes et services en santé mentale au Canada.L’adoption, à l’échelle nationale, d’innovations qui ont fait leurs preuves est une initiative importante pour améliorer la santé mentale générale des Canadiens et améliorer la santé des patients.
Partout au Canada, il existe des modèles d’excellence en santé mentale, mais nous ne possédons pas les ressources nécessaires pour assurer leur application dans tout le régime de santé.
CE QUE LES PARLEMENTAIRES PEUVENT FAIRE
L’APC croit que le gouvernement du Canada peut mettre à profit la solide structure de la Commission de la santé mentale du Canada en créant un Fonds d’innovation en santé mentale ( 313le Fonds ) stratégiquement ciblé et à durée limitée.- Le Fonds serait assorti d’un délai — 250 millions de dollars sur cinq ans — et accélérerait l’expansion des programmes et des services en santé mentale fondés sur des données probantes dont l’efficacité a fait ses preuves en milieu communautaire.
- Bien qu’il y existe un bon nombre de programmes et de services novateurs en santé mentale, le Fonds fournirait les ressources nécessaires pour faire progresser une plus vaste adoption des innovations qui améliorent l’accessibilité, la qualité des soins et la santé des patients.
- Le Fonds réaliserait un élément important de la Stratégie en santé mentale de la Commission, y compris la Directive stratégique no 3 sur l’accès aux services et la Directive stratégique no 6 sur l’exercice de l’autorité et la collaboration.
- Ces innovations profiteraient directement aux populations sous la gestion du gouvernement fédéral, à savoir les Premières Nations, les Forces canadiennes, le Service correctionnel, les vétérans, la GRC et la fonction publique.
Ce que nous préconisons
Acceuil Nouvelles, le plaidoyer et la politique Le plaidoyer et la politique Ce que nous préconisons
L’Association des psychiatres du Canada est le porte-parole national de la psychiatrie au Canada.
Elle est la seule organisation à représenter la psychiatrie dans toute sa diversité et son étendue, et à attirer régulièrement l’attention des décideurs et du public. L’APC s’acquitte de sa fonction de porte-parole en exprimant le point de vue de l’Association sur le rôle du gouvernement fédéral à l’égard de la santé mentale, en anticipant le rôle du gouvernement fédéral dans le domaine de la santé mentale et en orientant le dialogue sur les politiques publiques liées au rôle de la psychiatrie.
Les activités de représentation menées par l’APC portent sur les sujets suivants :